Qui l’eut cru?!
J’ai été élevée dans une famille de carnivores purs et durs. Et où la salade est considérée comme un légume comme un autre. Évidemment la salade EST un légume, mais entre une assiette de salade avec vinaigrette et une assiette de haricots vapeur, il y a autant de similarités nutritionnelles qu’entre des pâtes à l’huile d’olive et des pommes de terre vapeur… Et je me suis trouvée un amoureux au même profil, et aussi gourmand que moi. Je vous rassure, cela ne faisait pas partie de mes critères de base, c’est juste bien tombé et génial de pouvoir partager le goût de la bonne cuisine.
En vivant seule, je me suis très vite aperçue qu’en écoutant mes envies, je n’avais pas tant besoin de viande que ça (c’est à dire à chaque repas). Je n’aime pas non plus avoir une sensation de brique dans l’estomac après le dîner, donc j’ai de plus en plus laissé tomber les féculents le soir (hormis en pré-clubbing, et le week-end, parce que le week-end, c’est légal! ^^).
Q (mon amoureux) est plus jeune que moi, mais commence à comprendre qu’on ne peut pas manger et boire ce qu’on veut à volonté sans prendre la bedaine dont la seule éventualité le fait littéralement frissonner. Effarée en apprenant qu’il s’était mis au régime (Mr Apfeldorfer, excusez-le, il ne vous a malheureusement pas encore lu), je lui ai proposé plutôt de s’éduquer alimentairement parlant. Certes les effets sont plus lents à être visibles mais au moins, on acquiert de bons réflexes, on vise le long terme, et on ne malmène pas sa santé! Et puis, pour moi, c’est plus facile de me limiter aussi! D’autant plus que c’est un bec salé, et moi une sweet tooth, donc les repas de fou, couplés avec mes desserts gourmands ne sont pas un super combo pour ma ligne…
Donc on a réparti nos journée comme suit :
– féculents/légumes à midi (on potentialise les apports des sucres lents quand ils sont nécessaires : la journée)
– légumes/viande le soir (les œufs, les poissons, les viandes rouges et blanches)
Comme on ne voulait pas avoir la sensation de se priver, il fallait s’aventurer hors de notre zone de confort et partir à la découverte du végétarisme, pour des plats sans viande, mais toujours aussi gourmands. Très bonne expérience jusqu’ici!
Cette salade est bien nourrissante, tout en restant légère. Je l’ai découverte dans un livre que j’adore Raising the salad bar (littéralement relever le niveau salade). Et c’était tellement délicieux qu’il fallait partager ça!
Trio de haricots, vinaigrette citron-citron vert
Ingrédients (pour 4 assiettes généreuses)
Salade
1 cup 1/2 (125g) de haricots verts
1 cup 1/2 (125g) de haricots beurre (si comme moi vous n’avez pas la chance d’en trouver, remplacez-les par plus de haricots verts)
1 cup 1/2 (jai utilisé une boîte de 400g) de haricots rouges cuits
1 cup 1/2 (j’ai utilisé une boîte de 400g) de pois chiches cuits
1 poivron rouge rôti et coupé cubes (dans notre cas, pour aller plus vite, épluché -+ digeste-, émincé et revenu à la poêle)
1/4 cup (environ 10g) de persil plat ciselé
Vinaigrette
6 CAS d’huile d’olive
2 CAS de jus de citron (le jus d’un 1/2 citron)
1 CAS de jus de citron vert (un 1/2 citron)
1 CAC de cumin en poudre
1/2 CAC d’ail finement émincé (environ 1/2 gousse)
1/4 CAC de flocons de piment (clic)
1/2 CAC de sel
Poivre
Faire cuire les haricots verts et beurre (lavés et équeutés), séparés, à la vapeur, jusqu’à qu’ils soient à la fois tendres et croquants (4-5min pour les verts, un peu plus longtemps pour les autres). Stopper la cuisson en les passant sous l’eau froide. Mettre dans un bol avec le poivron, les haricots rouges, les pois chiches et le persil.
Fouetter ensemble tous les ingrédients de la vinaigrette.
Servir à température ambiante, ne mettre que la vinaigrette nécessaire pour la journée, réfrigérer le reste si vous compter en manger le lendemain (pour faire plus simple, nous avons dressé les salades individuellement). Si la salade est conservée, ajouter un peu de jus de citron au moment de resservir.
Le résultat
Original, surprenant, délicieux! Ici, on est conquis 🙂